Avec un taux de prévalence de 2.9 % (CIPHIA 2017-2018), la Côte d’Ivoire est l’un des pays les plus touchés par la pandémie du VIH/Sida en Afrique de l’Ouest. Malgré les tendances en baisse, l’on note la persistance de la stigmatisation, de la discrimination, du rejet des personnes infectées, de la dépendance économique et sociale, du refus de certaines personnes de se soumettre au test de dépistage du VIH ainsi qu’aux soins et traitements médicaux. Selon les données de l’EDS-MICS 2011-2012, l’épidémie du VIH-Sida en Côte d’Ivoire est mixte avec une forte prévalence chez les femmes de 15 à 64 ans (4,1%) avec un pique chez les divorcées et les veuves (08% et 17,3%). Avec chez les jeunes filles, un très jeune âge avec une prévalence du VIH à 3,6% entre 20-24 ans. Cette situation serait occasionnée par le multi partenariat sexuel concomitant, les rapports sexuels transactionnels et intergénérationnels et le faible taux d’utilisation du préservatif lors des rapports sexuels. L’enquête des indicateurs sur le Sida (EIS 2005), a révélé 540 000 orphelins enfant vulnérables (OEV) du fait du VIH/Sida sont confrontés à divers problèmes psychologiques, socio affectif, de protection, de moyens de subsistance.
C’est dans ce contexte que l’ONG AIP et ses partenaires interviennent afin d’apporter une réponse adéquate et contribuer à la réponse nationale à toutes ces problématiques par le renforcement de la riposte communautaire.

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