Accompagner les communautés pour faire reculer la malnutrition
« Un enfant bien nourri est un enfant épanouie »
Accompagner les communautés pour faire reculer la malnutrition
« Un enfant bien nourri est un enfant épanouie »
La malnutrition est l’un des facteurs de la morbidité des enfants de 0 à 5 ans dans le monde. Selon une analyse situationnelle réalisée en 2012, l’état nutritionnel en Côte d’Ivoire entre les années 2000 et 2010 était considérablement détérioré. La malnutrition constitue un véritable problème de santé publique en Côte d’Ivoire ayant des conséquences directes et indirectes sur la santé et l’économie du pays. Selon EDS III, les problèmes nutritionnels de la population ivoirienne sont dominés par la malnutrition protéino-énergétiques (MPE), l’anémie nutritionnelle, la carence en vitamine A et les troubles dus à la carence en iode (TDCI). Les résultats de l’enquête nutritionnelle nationale en 2012 montrent que 28% des enfants souffrent de malnutrition chronique, dont 12% de malnutrition aiguë sévère dans les régions Ouest, Nord et Centre du pays (EDS III). La malnutrition contribue à 33% de la mortalité infantile, soit une perte de vie estimée à 128 354 décès d’enfants de moins de cinq ans chaque année. Elle impacte négativement sur le développement intellectuel et les capacités d’apprentissage. Ainsi, l’anémie ferriprive réduit le quotient intellectuel de 9 points et la carence en iode le réduit de 13,5 points de manière irréversible. La malnutrition a des conséquences sur la mortalité maternelle. En effet, la carence en fer contribue chez les femmes enceintes à l’augmentation du risque de l’hémorragie du post partum, cause principale de la mortalité maternelle.
Prévenir et réduire la malnutrition aigüe des populations infantiles de 6-59 mois dans la communauté par une conduite positive face aux soins, à l’alimentation et à la santé des enfants et par le dépistage des cas de malnutrition dans la communauté.
La nouvelle politique de nutrition ambitionne de « Garantir à l’ensemble de la population un statut nutritionnel optimal en vue d’améliorer son bien-être et soutenir durablement une croissance inclusive et le développement du pays. ». Cette vision découle de la politique nationale de nutrition en Côte d’Ivoire.
L’ONG AIP intervient au niveau communautaire dans 132 villages. Au Nord, dans les sous-préfectures de Kouto, Gbon et Blessegué situées dans la région de la Bagoué ; Au Nord-Est dans les sous-préfectures de Transua, Assueffry et Kouassi Nanguini de la région du Gontougo ; Au Centre Ouest dans les sous-préfectures de Séguéla, Douala, Gobi, Kamalo, Sifié, Diarabana, Wolofla et Massala dans la région du Worodougou.
Mesures préventives
Mesures curatives
Mesures promotionnelles
Mesures de résilience